Antibes, une cité azuréenne où il fait bon se ressourcer

Antibes est à deux de l’agitation cannoise. La ville fait partie des plus belles destinations de la Côte-d’Azur, séduisant ses visiteurs par son sublime cap, ses eaux cristallines ou ses sentiers sauvages. La ville promet aux touristes et vacanciers un bain de nature, loin des bains de foule ou du cadre « bling-bling » cannois. Focus sur les sites incontournables à Antibes.

Les richesses naturelles d’Antibes

Nombreux sont les visiteurs qui ne résistent pas à l’envie d’emprunter les sentiers arborés aux îles de Lérins. La plupart se rendent sur l’île Sainte-Marguerite, à moins d’une demi-heure de bateau ; c’est le meilleur endroit pour se faire une idée de ce qu’était la Côte avant le bétonnage. Le séjour en camping dans le Sud de la France en bord de mer est une occasion parfaite pour apprécier, au plus près, les décors que forment les sentiers arborés ou les criques aux eaux cristallines ; de visiter aussi la sublime abbaye de l’île voisine, Saint-Honorat, où les moines perpétuent l’activité vinicole.

Parmi les incontournables de la ville, il y aussi le jardin Thuret avec ses nombreuses plantes exotiques – il s’agit au passage du plus beau jardin que George Sand ait « vu de sa vie ». Les visiteurs y découvrent aussi une trentaine de pins parasols. Cette espèce est assez particulière parce que les branches entre deux arbres voisins ne se touchent jamais – cette caractéristique, que l’on appelle couramment « timidité des cimes », n’a, à ce jour, pas d’explication scientifique.

La piscine naturelle à l’anse de l’Argent-Faux vaut aussi le détour. Avant 2011, le sentier littoral était réservé aux propriétaires privés. Désormais, le grand public a la chance de se baigner dans la baie des Milliardaires, également nommée anse de l’Argent-Faux. La piscine naturelle creusée dans la roche en facilite l’accès. Pour y aller depuis la gare de bus, on prend la ligne 2 jusqu’à son terminus, puis on marche jusqu’à l’avenue Mrs-Beaumont.

On en profite aussi pour déguster des fleurs à la Taille de Guêpe. Le restaurant est situé dans un cadre paisible, dans une rue piétonne loin du vieil Antibes. L’établissement propose différents produits frais et de saison. Le risotto aux saint-jacques et les tartares de poisson figurent parmi les plats que le restaurant cuisine avec raffinement.« Les plats [de la Taille de Guêpe] sont parsemés de pensées, gueules-de-loup, bégonias autres fleurs comestibles », écrit Diane Lisarelli, journaliste au Monde, dans un article consacré à Antibes, du 17 mai 2012.

Les trésors culturels d’Antibes

Les passionnés d’art ne se font pas prier pour apprécier la peinture abstraite à la fondation Hartung Bergman. C’est l’occasion notamment de mieux connaître les peintres Hans Hartung et Anna-Eva-Bergman, à travers leurs œuvres et archives. Les visiteurs découvrent sur place la villa et les ateliers, qui forment un impressionnant ensemble architectural, que ces deux figurent de l’abstraction firent construire sur les hauteurs d’Antibes.

Les visiteurs peuvent par ailleurs découvrir la collection « Joie de vivre » au musée Picasso. Le peintre vivant en 1946dans ce château situé sur l’ancienne acropole de la ville grecque d’Antipolis. La collection « Joie de vivre » figure parmi les soixante œuvres qu’il y laissa en dépôt. D’autres artistes, comme Nicolas de Staël, enrichiront plus tard la collection originelle.

Les spectacles vivants au théâtre Anthéa valent également le déplacement. Les amateurs d’opéra y trouvent leur bonheur, de même que les amoureux du théâtre (Misery, de William Goldman, par Daniel Benoin) ou de la danse (May B, de Maguy Marin)… La journaliste du Monde, Diane Lisarelli, rappelle dans son article de mai 2017 que « c’est en pensant au fort Carré voisin que l’architecte Patrick a conçu cette salle de spectacle en béton, verre et aluminium. »

Les visiteurs se laissent aussi tenter par l’expérience de nuits américaines à l’Hôtel Belles Rives. L’établissement a une histoire commune avec F. Scott Fitzgerald  et son épouse Zelda. Le couple posa en 1925 ses malles à la villa Saint-Louis, à l’entrée du Cap-d’Antibes. C’est dans ce décor somptueux que le romancier américain écrivit « Tendre est la nuit ». La résidence est devenue depuis un palace Art déco avec accès direct à la mer.